« Le luxe d’entreprendre se paye« 

L’appel de l’entrepreneuriat

Près de 47’000 entreprises ont été inscrites au registre du commerce suisse en 2020, soit une augmentation de 5,3% par rapport à l’année précédente (FOSC, 2020). Le contexte particulier lié à la pandémie de la covid-19 n’a donc pas freiné l’ardeur des entrepreneurs suisses, bien au contraire.

Faire mûrir une idée, la modeler, la concrétiser et persévérer ; un morceau de soi que l’on projette au monde en espérant qu’il lui réservera un accueil triomphant. Le métier d’entrepreneur suscite intérêt, convoitise mais également méfiance. Il est androgyne. D’une part, ô tout puissant, portant fièrement l’étendard du « own boss ». D’autre part, ô malheur écrasé par le poids des risques et des incertitudes.

Afin de lever le voile sur ce choix de vie, partons à la rencontre de Nidia, fondatrice de Malicieuse, entreprise cosmétique et artisanale située à Corcelles.

De l’idée…

Après des études en droit de la santé à l’Université de Neuchâtel, Nidia a rejoint une entreprise cosmétique où elle avait la charge du juridique et du développement de produit. Elle a quitté cet emploi pour s’occuper du packaging et du développement de formule au sein d’un laboratoire. En quête d’une beauté naturelle et authentique, Nidia a ensuite créé Malicieuse qui se développe depuis maintenant quatre ans.

Quel est l’élément déclencheur qui vous a poussé à devenir indépendante ?

Initialement, je n’avais pas forcément l’envie d’être entrepreneuse. J’aimais bien mes anciens jobs. Mais à un moment j’en ai eu marre de travailler pour des grandes marques qui se disaient « naturelles » mais qui continuaient de recourir à des formules néfastes pour la santé et l’environnement. Je ressentais un décalage par rapport à ce qui me plaisait. A la maison, j’utilisais que du naturel et je faisais déjà de l’aromathérapie. Alors qu’au travail, j’étais confrontée à des marques qui refusaient de faire ce pas. Alors de mon côté, je l’ai fait. J’ai créé une marque respectueuse de l’environnement et de l’humain.

Nidia, fondatrice de Malicieuse, marque cosmétique naturelle et artisanale située à Corcelles.

…Au quotidien…

Comment s’est déroulée la transition vers ce nouveau défi professionnel ?

Au début, ça a été assez ardu. Je gérais mal les approvisionnements de matière et les stocks. Je me suis rendue compte qu’il fallait que je maîtrise une diversité d’éléments pour que ça marche. Je m’occupais toute seule des formules, de l’approvisionnement, de la gestion du site web, des réseaux sociaux, de la boutique, des commandes et des partenariats.

Maintenant, je bénéficie d’aides pour la boutique et pour le graphisme. Mais il y a toujours ce challenge de devoir être rentable pour continuer, ce qui a été particulièrement difficile pendant la crise sanitaire.

 

L’artisanat, les produits cosmétiques et locaux ont gagné une certaine popularité ces dernières années. Ressentez-vous cette concurrence ?

Etant beaucoup sur les réseaux, c’est vrai qu’on a vite tendance à se comparer aux autres boutiques. Parfois ça peut être source de frustration lorsqu’un produit à la formule similaire sort. D’un autre côté, j’arrive à me dire qu’on n’est pas des concurrents. On est tous dans le même chemin et si on parvient à apporter du naturel, ensemble, c’est le principal.

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Et à l’avenir…

Quels sont vos projets pour Malicieuse ?

Pour Malicieuse chaque année est une nouvelle aventure et malgré la situation difficile à passer à la suite de cette année de covid, nous continuons les projets avec bon espoir. Tout prochainement un nouveau projet avec de super produits en partenariat avec un autre artisan neuchâtelois ! Restez connectés et soutenez-nous sur les réseaux et autour de vous, car c’est notre meilleure énergie pour continuer.

Auteure: Nathalie Simon
Associée

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